Par moment, vous aimez vous remémorer certaines histoires, au tour d'un dîner entre amis, ou même au tour d'un verre, pendant la courte pause cigarette du matin, ou bien celle un peu plus longue du soir. C'est vrai, qui n'aime pas ces histoires? Qui n'aime pas les entendre ou bien même les rejouer, de temps à autre, pour captiver son auditoire? Il est de ces histoires que l'on entend tous les jours, de ces histoires qui nous font et feront toujours sourire - plaisant moment de vie. Mais de ces histoires suspendues à notre fébrile vouloir, il n'y en a que peu qui recevront les honneurs de la patine, qui pourront encore se venter, les années passant, de captiver cet auditoire. Mais il est aussi de celles qui sont nées d'une toute autre histoire. De celles-ci qui ne se racontent pas avec les mots, car l’instantanée de leur matière est bien trop plane pour quelconque caractère. On dit que ce sont de ces histoires que viennent les plus vives discussions, que s'attendrissent les plus troubles des passions et que naissent les plus vifs sentiments, comme si leur essentielle platitude ne faisait que fond sur une infinité d'actions et créations en tout genre. On dit aussi que ce sont ces histoires qui ont le plus de profondeur, dans leur format carré. On dit qu'elles sont presque magiques - où simplement libres.Enfin, on en dit beaucoup de choses. L'important, dans un moment instantané, c'est quand elles apparaissent, ou réapparaissent. Saisissez les dans l'instant, elles réapparaissent.
Prozaïquement votre.
Musée Rodin. A.G. Numérique.
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